Seltene Erden - USA

En 1968, les résidences secondaires comptaient pour moins de 20 % du parc de logements de la ville de Biarritz. En 2019, cette part dépassait les 41 %. Cette expansion des résidences secondaires se retrouve également à Cabourg, Nice ou encore Noirmoutier-en-l’Île où la part des résidences secondaires a plus que doublé. Ces communes illustrent passion française qui s’est développée pour les résidences secondaires au cours des dernières décennies, au point qu’elles comptaient pour 9,8 % du parc de logements en France en 2022. La présence de résidences secondaires est particulièrement forte sur le littoral atlantique ainsi que dans les régions du Sud de la France, avec notamment plus de 560.000 résidences secondaires dans la seule région Occitanie. L’accès à un logement occasionnel n’est toutefois pas permis à tous les Français, puisqu’en 2021 il fallait compter sur une rémunération annuelle moyenne de 85.950 euros pour acheter une résidence secondaire, soit 22.000 euros de plus qu’en 2012. Cette augmentation se retrouve dans le prix des résidences qui a progressé de 30 % en moyenne sur la même période. Cette inflation ne touche toutefois pas que le budget des acheteurs de résidences secondaires, mais également les habitants locaux qui se retrouvent exclus du marché immobilier et parfois même chassés de leur région d’origine, comme au Pays-Basque, faute de possibilité d’accéder au logement. La question des résidences secondaires soulève en outre des questions écologiques, alors que le modèle du pavillon français est de plus en plus pointé du doigt pour son empreinte environnementale.